J’ai envie de vous parler de mon enfance et de mon secondaire.
Je vous parlerai donc aussi de la famille de ma mère car ils ont grandement participé à mon éducation. Mes grands-parents maternel étant aussi mon parrain et ma marraine.
Dans cette famille, j’ai toujours été la seule des petits-enfants à Qc. J’ai donc toujours été avec des adultes. Dès le moment ou j’ai pu tenir une conversation, on m’a permit d’émettre mon opinion. Lorsque que je posais une question, j’ai eu la chance de toujours avoir une réponse complète ( pas seulement « parce que »)
On m’a expliqué le sens des mots, par exemple la différence entre costume et déguisement, ou encore allergie et intolérance. Cela peut sembler banale, mais ce sont ce genre de chose qui font qu’aujourd’hui, j’arrive à bien exprimer ma pensé. (et ce malgré, je le sais, mes fautes de français) J’ai même aprit à quelqu’un au triage à l’hôpital, qu’il y avait une différence entre l’électrocution et l’électrisation. Il a même cherché sur le net pour être certain de ce que j’affirmais.
Bref, à plus de 95% du temps, j’ai le mots qui correspond à ce que je veux dire.
L’autre chose que l’on m’a apprit c’est que la confiance ça se travail et que ça se perd plus rapidement qu’on a pu la gagner. Pour avoir perdu celle de ma propre mère un jour, j’en ai apprit la valeur.
Au secondaire, mon attitude réservé face à l’autorité pouvait laisser croire que je me laissais manger la laine sur le dos.
C’est que, tout mon primaire, j’ai été l’enfant souffre douleur. Ma mère m’avait alors dit : » Geneviève, ne leur montre pas que ça t’affecte, de cette façon il n’auront pas ce qu’il cherchent et ils vont se tanner. »
J’ai tellement bien appliqué cette technique, que je me suis même mise à faire la liste de tout les noms qu’on me donnait… Imaginez un peu la scène : On me crie un nouveau surnom, sans hésiter, je m’écrie en sortant un papier de mes poche : » yé un de plus à mettre sur ma liste ».En prenant soin de l’inscrire à la suite des autres. Je vous jure, je les déstabilisais!
Bref, arrivé au secondaire, il m’est arrivé de me mettre le pied dans la bouche, mais heureusement, chaque fois une chose faisait la différence entre le billet de comportement pour impolitesse grave ou la prise au sérieux du commentaire qui venait de s’échappé de ma bouche.
Ce qui a toujours pesé pour moi dans la balance, c’est que je ne me levais jamais pour rien . Je vais comparer ça avec l’expression crier au loup. Si tu as habitué les autres à toujours le faire pour rien, le jour ou il y a vraiment un loup, personne de fait attention.
Donc, les gens avaient intégré que si Geneviève ose se lever et dire quelque chose, c’est qu’il y a une raison. Ce n’est pas tout, si elle le fait, c’est qu’à 95% ses dires sont fondé.
Bref, dès mon plus jeunes âge, une étape à la fois ma famille m’a apprise que la crédibilité ça se gagne un pas à la fois, en choisissant ses batailles. Et surtout, en apprenant de nos expériences, car chacune d’elle nous apporte quelque chose.
Le mois de Novembre 2010 va avoir été chargé, mais j’en sort grandit. J’ai affronté la tempête, en choisissant mes batailles. Finalement, j’ai diffusé la final du concours de Gilles Parent au FM93, j’ai fait mon audition pour voirGRAND.tv et ma première capsule de La puissance du web a été mise en ligne.
WOW! De belles réalisations.
Merci encore à tous ceux qui m’ont accompagné via internet pour mon audition,
WOW…ça porte à réflexion…
Il faut avoir un passé…je comprends mieux maintenant la réaction « surprenante » de certaines personnes…elles sont « en train » de créer ce qui deviendra un jour leur passé…
C’est un peu la même chose pour moi: on m’a montré à me « tenir debout »,on m’a obligé à suivre des cours de piano dès le primaire, durant 5 ans, 5 soirs par semaine en me disant « ça te servira à tous les jours » (les coups de règles que me donnait Mère Marie-Madeleine sur les jointures, avec une règle ayant une bordure de métal) m’a effectivement appris à m’appliquer dans ce que je fais et à en assumer les conséquences. Quand on dit que mes 6 frères et soeurs étant âgés de 7 à 22 ans de plus que moi, m’ont régulièrement demandé mon opinion sur différents sujets à partir du moment ou j’allais au secondai-re,cela m’a aussi aidé à ne pas dire n’importe quoi, n’importe quand. Je réfléchis « très » rapidement et j’ai, à mon avis, souvent dit des choses dont je pouvais ensuite démontrer la justesse. Mais…ça dérange, bien sûr…Les gens sont tellement habitués à se faire répondre « ce qu’ils désirent comme réponse », que se faire dire la vérité les frustre parfois. Je n’ai d’aileurs jamais aimé la politique parce que je ne serais pas capable de suivre, ce qu’on appelle « la ligne de parti ». Heureux de voir que je ne suis pas seul à dire les vraies choses. Certaines personnes ont appris qu’il était parfois mieux de ne pas me demander mon opinion, d’autres l’apprendront..sûrement…mais les gens vrais continuent à me la demander, même s’ils sont conscients que mes réponses risquent de leur déplaire…
Ils ne suivront pas nécessairement ce que je dis, mais ça peut parfois leur permettre de choisir un juste milieu. Il est très rare qu’on me dise: « mais, pourquoi ne me l’as tu pas dit »… On me dit plutôt: « tu aurais pu laisser faire » hihihi HEUREUX DE FAIRE PARTI DU CLUB 🙂
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Tu montres tellement de sagesse dans tes propos, merci de les partager, ça m’a fait un p’tit soleil dans cette journée grise.
Nath
Fait plaisir! Désolé pour le retard de cette semaine, c’était la réflexion du dimanche… un vendredi! La prochaine sera dimanche ;0)
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